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La Séauve-sur-Semène |
Commune de 786 ha, les habitants sont les séauvois et séauvoises. Voir le site officiel de la commune.
Sylva Lugdunense vers 970. Du latin silva, la forêt qui s'est transformé, toujours en latin, en selva, puis en occitan, seuva et enfin seauva. Mont-Franc pendant la révolution.
La population :
Année | 1926 | 1946 | 1968 | 1990 | 2006 |
Nombre d'habitants | 1646 | 1178 | 1188 | 1074 | 1231 |
Les Comtes du Forez choisissent ce lieu pour implanter, à la fin du XIIe siècle, l'abbaye cistercienne pour filles de Notre-Dame de La Séauve-Bénite
(Silua Benedicta). Fortifiée pendant les guerres de religion, elle résiste aux attaques des protestants mais, en 1602, elle est en grande partie détruite par un incendie. Reconstruite à la fin du XVIIIe siècle, l'église est détruite à la révolution. Les bâtiments sont transformés en usine textile à la fin du XIXe siècle, elle est aujourd'hui réhabilitée sous forme d'appartements, voir des photos. Bâtiments inscrits aux monuments historiques en 1993.
Voir aussi
En 1853, Victor Colcombet (1824-1890), dont on trouve le buste dans le bourg, descendant d'une maison fondée au XVIIIe siècle à St-Étienne, ouvre une usine-couvent, première usine de tissage de la région. On y embauche essentiellement des filles des campagnes alentour qui sont logées et qui travaillent de longues journées. Des sœurs sont chargées de leur donner un minimum d'éducation et elles se constituent, par leur tavail, une petite dot.
Un peu plus loin sur la Semène, aux Mazeaux s'installe les Ets Sarda qui fabriquent des rubans.
En 1894, Victor Cathaud achète l'abbaye pour la transformer en industrie textile.
En 1927 on dénombrait 173 chefs d'atelier et 27 compagnons dans la passementerie.
En 1946 il y avait 123 métiers (113 tambour et 10 velours) et 60 (tambour) en 1966.
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