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Épuration
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L'eau a une certaine capacité d'autoépuration par le développement de plantes aquatiques chlorophylliennes ou de bactéries. Le problème se pose lorsque ces capacités sont dépassées. Dans ce cas, nous devons faire appel à des stations d'épuration pour rejeter dans la rivière des eaux usées moins polluées et ne dépassant pas les capacités d'autoépuration.
15 stations d'épuration sont présentes sur le réseau de la Semène. Leur capacité est exprimée en EH, c'est-à-dire équivalent habitant ce qui correspond à l'épuration d'une pollution qui serait produite par ce même nombre d'habitants.
- Le lagunage naturel consiste à déverser les eaux usées dans un lieu comprenant le plus souvent 2 ou 3 bassins. La surface conseillée du premier bassin est de 6 m2 pour 1 EH et de 5 m2 pour l'ensemble des deux autres bassins (source CEMAGREF). Ce système nécessite un curage des boues après quelques années.
- Le lagunage aéré est dérivé du précédent. La lagune qui reçoit les eaux usées est aérée par une système qui brasse l'eau ou qui insuffle de l'air. Cette technique permet une plus grande capacité de la station pour une même surface.
Détail du mécanisme de brassage
Voir une vidéo de la station (MPEG 2,7 Mo)
- On peut aussi remplacer les bassins du lagunage naturel par des plantations de roseaux qui vont filtrer l'eau.
- La technique du filtre enterré, valable pour de petites structures consiste à utiliser les capacités d'épuration du sol. - Pour les bourgs de plus grande importance, on utilise, comme dans les villes, la technique des boues activées. Après un dégrillage - dessablage, les eaux passent dans un bassin aéré où les micro-organismes se chargent de la dépollution. Ensuite, elles passent dans un clarificateur avant d'être rejetées dans la rivière. Les boues en excès sont traitées à part.
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